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Date d'inscription : 09/12/2015
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Approchez, approchez |
| | Ou une journée normale au cirque... |
Sombres artistes, Joyeux Lurons, Illusionnistes, Enfants du spectacles, Hommes de l'ombre
Tu tu réveilles, peu de temps après le soleil. La nuit a été courte : tu as joué hier soir. Les spectateurs, ébahis devant tes illusions, en demandaient encore et toujours plus. Et tu leur donnais tant que tu pouvais, jusqu'à ce que Monsieur Déloyal fasse une nouvelle apparition pour enfin te laisser céder la place à la funambule qui patientait derrière le rideau rouge. Ce souvenir te fait sourire alors que tu te lèves et commence à te préparer. Tu as un nouveau tour en tête, mais tu n'es pas sûr de sa réalisation. Quand on a épuisé tous les subterfuges, on en cherche encore de nouveaux. Alors une fois prêt, tu sors de ta roulotte pour te diriger vers l'atelier monté sur roue, envahi par les machines qui font tourner le cirque, sifflantes, bourdonnantes. En prenant gare à ne pas t'approcher trop près des sorties de vapeurs bouillantes, tu entames la discussion avec l'un des mécaniciens croisé là. Vous allez certainement passer des heures ici à chercher comment rendre ce tour possible.
Ce magicien va t'occuper des heures. Tu devais réparer le mécanisme du manège, mais quelqu'un sera parti s'en charger à ta place. Alors tu le laisses parler, t'expliquer ce qu'il imagine, lui proposant parfois une solution, qu'il rejette en quelques secondes trop simple trop prévisible . Ton attention diminue et ton regard se tourne vers la ridicule fenêtre de la roulotte, sous laquelle passe la contorsionniste.
En passant devant la machinerie, tu croises le regard du mécanicien. Il pourrait remettre la poulie en place au lieu de bavasser à tout va. Tu lèves les yeux au ciel en continuant d'avancer vers le chapiteau : tu dois répéter. Ce soir, c'est toi qui ouvre le spectacle. La toile blanche et rouge est tendue face à toi. Tu traverses les coulisses, non sans lancer un regard au dompteur de lion qui s'occupe de sa bête favorite, et te diriges vers la piste ensablée. Il est encore tôt, l'endroit est désert : les spectateurs ne sont pas encore arrivés et beaucoup d'artistes dorment encore. Tu retires la large veste que tu as emprunté à l'auguste hier soir et commences à étirer tes membres. Alors que tu relèves la tête, tu aperçois Le Fou suivre le mime à l'extérieur de la tente.
Entendant des pas feutrés dans ton dos, tu jettes un œil derrière toi. Le Fou, évidemment. Tu ne l'as pas vu arriver, et il n'était pas encore là quand tu préparais ton maquillage blanc dans les coulisses. Il est comme ça, Le Fou, apparaissant furtivement, t'envoyant quelque cinglante réplique puis disparaissant aussi vite qu'il était apparu. Mais déjà, les premiers curieux arrivent, tu deviens muet pour la journée. Alors, te tournant vers Le Fou, tu esquisse en l'air une barrière invisible et crée une boite de verre autour de toi. Ça fonctionne toujours : il s'éloigne déjà. Toujours en agitant tes mains, modelant divers objets et obstacles autour de toi, tu remarques le gamin qui t'observe, de l'autre côté de la fête foraine. Le fils du dompteur. Enfin tu crois.
Ce mime est fascinant. Rien qu'en jouant avec l'air autour de lui, il nous fait voir tout ce qu'il crée autour de lui. Tu pourrais le regarder ainsi des heures. Mais voilà déjà la rouquine qui arrive vers toi et tu tournes la tête, laissant l'homme blanc derrière toi. Elle est fière d'elle : déjà trois tickets vendus ce matin. Il y aura du monde ce soir ! En attendant, vous vous dirigez ensemble vers l'enclot des chiots. Les attrapant soigneusement, vous les emmenez avec vous à travers la fête foraine, laissant les enfants les caresser, les adultes s'attendrir et se laisse proposer un billet...
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